Les films peuvent permettre d’aborder des sujets controversés, difficiles à documenter, en exposant les aspects les plus sensibles afin de sensibiliser le public. Il en est ainsi du film intitulé « Parce que tu m’appartiens« , réalisé par le cinéaste allemand Alexander Dierbach, qui a choisi d’utiliser sa caméra pour mettre en lumière le phénomène du syndrome de l’aliénation parentale. Un syndrome complexe à caractériser initialement, mais impactant malheureusement un grand nombre de familles divorcées.
Séparée depuis un an, Julia a du mal à gérer la séparation d’avec Tom, son ancien époux qui l’a trompée. Pour autant, celui-ci reste un père exemplaire pour Anni, sa fille de 8 ans. Rongée par la douleur, Julia a commencé à dresser des obstacles entre Anni et son père. Julia va commencer à manipuler sa fille pour lui faire croire que son père ne veut plus la voir, avant de déménager du jour au lendemain sans prévenir Tom.
Dès lors, cette femme blessée ne recule devant aucun mensonge, aucun stratagème pour éjecter Tom de leur vie, jusqu’à ce qu’Anni le rejette complètement et de demander la garde exclusive de leur fille. Pourtant au lendemain de la rupture de ses parents, Anni passait un week-end sur deux avec Tom et la nouvelle compagne de ce dernier, Jenny, mère d’une petite Mia. Visiblement épanouie au sein de ce foyer recomposé, elle semblait s’adapter sans peine à la garde alternée.
C’est devant la cour d’appel que se retrouvent les parents de la petite fille pour trancher le conflit qui les oppose sur la garde d’Anni. Avant de statuer, le juge aux affaires familiales interroge la fillette, qui lui assure qu’elle se tuera si on la force à retourner vivre chez son père. Comment cette enfant en est-elle venue à nourrir un tel sentiment de haine ? Une petite fille qui finit par dire à son père : « je viens ici parce que je suis obligée. Pour que maman n’est pas de problème«