Les secrets d’un sommeil réparateur – Documentaire
Les troubles de l’endormissement et du sommeil sont une vraie torture. Presque un Européen sur trois en souffre régulièrement. La nuit devient une épreuve. Au matin, on a l’impression d’avoir été roué de coups, on est fatigué et on peine à se concentrer. Mais il y a des recettes pour bien dormir.
Premier conseil : se promener.
Un peu d’exercice en journée à l’extérieur et la nuit sera meilleure. Une courte promenade, c’est déjà bien. Le mieux étant, notamment pour ceux qui ne s’activent d’ordinaire pas beaucoup, de marcher plus d’une heure par jour. Quand on sort et que l’on profite de la lumière du jour, cela fait baisser le taux de mélatonine, qui est l’hormone du sommeil. Du coup, ce taux remonte d’autant plus sensiblement à la tombée de la nuit et favorise ainsi l’endormissement.
Conseil numéro 2 : prendre un bain.
La détente, il n’y a rien de tel. Essayez donc un bain chaud une heure ou deux avant d’aller vous coucher. L’eau ne doit pas être trop chaude et si le cœur vous en dit, utilisez des additifs pour le bain. Quant à savoir quel parfum sera le plus efficace, en l’absence de preuve scientifique, choisissez donc ce qui vous plaira.
Mieux vaut un éclairage tamisé, de manière à favoriser l’augmentation physiologique du taux de mélatonine et à éviter que la lumière électrique ne nous maintienne artificiellement en éveil. Le bain chaud va en outre permettre à la température corporelle de monter. Augmentation qui sera automatiquement suivie d’une baisse, ce qui correspond en fait physiologiquement à l’endormissement. C’est là une astuce qui nous prépare au sommeil. Après le bain chaud, n’oubliez pas de bien vous couvrir, car c’est à cela que réagit le thermostat que nous avons dans la tête. La température corporelle centrale baissera plus facilement. Et avoir chaud au pied favorise l’endormissement.
Conseil numéro 3 : le rituel du coucher.
Le corps et l’esprit doivent apprendre à se détendre. C’est à cela que sert le rituel. Vous pouvez, par exemple, vous octroyer tous les soirs une boisson particulière, mettre une musique agréable ou lire un bon livre, ni trop stimulant ni trop palpitant, et vous installer dans un fauteuil confortable, là aussi, sans trop de la matière.
Le côté ritualisé, régulier de la situation, doit nous apprendre à nous détendre. C’est un peu comme le rituel du coucher chez le petit enfant, lié au fait qu’on lui lise une histoire ou lui chante une chanson.
Conseil numéro 4 : un bon environnement.
Bien aérer avant d’aller se coucher. Cela apporte de l’air frais, suffisamment d’humidité et la respiration sera meilleure. Si le cœur vous en dit, laissez la fenêtre entrouverte. La nuit, faire autant que possible l’obscurité dans la chambre pour que le taux de mélatonine puisse monter suffisamment. Ajoutons à cela que des éléments comme la température, le type de couverture et de matelas doivent tous être envisagés exclusivement sous l’angle du bien-être. Il ne faut penser qu’à soi et se dire: mieux je me sens, mieux je dormirai. C’est prouvé scientifiquement.
Conseil numéro 5: la sérénité.
Montrez vous impassible vis-à-vis du sommeil et de l’heure. Le mieux est de régler assez tôt dans la soirée son réveil pour le lendemain et de ne plus le regarder du tout. Attendez de ressentir la fatigue avant d’aller vous coucher et d’éteindre la lumière. Et si vous vous réveillez la nuit, ce n’est pas grave. Il n’y a qu’à se retourner et se dire que c’est bien agréable d’être dans son lit. Vous pouvez aussi penser à quelque chose de plaisant, tâcher de revivre intensément une journée de vacances, mais ne regardez surtout pas l’heure.
Nous sommes sans arrêt en train de calculer depuis combien de temps nous sommes éveillés, combien de temps nous pouvons encore dormir. Cela génère une tension et presque toujours une émotion négative, ce qui est en totale contradiction avec ce qui compte, à savoir une disposition sereine par rapport au sommeil.
Notre repos nocturne, ce sont nos vacances quotidiennes. Tâchons de les rendre aussi belles que possible.