
Les enseignements des chamans aborigènes d’Australie et leur lien avec le magnétisme énergétique
Une tradition millénaire de soin par l’énergie, la présence et l’écoute du vivant.
Bien avant que les mots “énergie” ou “magnétisme” n’apparaissent en Occident, les peuples aborigènes d’Australie pratiquaient déjà une forme de soin énergétique profondément ancrée dans le lien à la Terre et au corps.
Les Ngangkari, guérisseurs traditionnels du désert central, sont reconnus depuis des millénaires comme ceux qui “voient à travers le corps” et “remettent l’esprit à sa place”.
Leur savoir, transmis oralement, repose sur une perception fine des champs vitaux, des blocages et des déséquilibres intérieurs — une expérience qui résonne puissamment avec la pratique contemporaine du magnétisme et de la thérapie psycho-énergétique.
Dans ma propre pratique, ces enseignements résonnent profondément.
Sans chercher à les reproduire, j’en retiens la simplicité du geste, l’importance du lien au vivant et la qualité de présence.
Ces transmissions millénaires nourrissent ma compréhension du soin comme acte d’écoute, d’équilibre et d’humilité.
1️⃣ Le rôle du Ngangkari : rétablir l’équilibre entre le corps, l’esprit et la Terre
Dans la culture aborigène, la santé est un état d’harmonie entre trois plans :
- le corps physique,
- l’esprit (kurunpa),
- et le lien au pays, c’est-à-dire à la Terre et aux ancêtres.
Le Ngangkari agit sur ces plans simultanément. Par l’imposition des mains, le souffle, la prière ou le chant, il perçoit les zones où “l’esprit s’est déplacé” et aide à le ramener. Cette approche énergétique rejoint profondément celle du magnétisme : un rééquilibrage du flux vital, un retour à la cohérence intérieure.
“Quand le corps souffre, c’est que l’esprit s’est écarté.
Le soin consiste à le ramener doucement à sa place.”
— Tradition Anangu Pitjantjatjara
2️⃣ Leurs méthodes et perceptions : toucher, souffle, intention
Les Ngangkari travaillent à partir de ce qu’ils appellent marraku — le courant de vie.
Ils utilisent :
- le souffle énergétique (ngangkari wangka),
- les mains posées ou à distance,
- la vibration sonore (chants ou souffles rythmés),
- et une intention profondément ancrée dans le calme intérieur.
Ces gestes évoquent le magnétisme occidental : présence centrée, canalisation du flux, intention de régulation.
Mais là où la tradition aborigène se distingue, c’est dans la conscience du lien entre soin individuel et équilibre collectif : soigner une personne, c’est restaurer la trame du monde autour d’elle.
3️⃣ Les convergences avec le magnétisme énergétique
Tradition aborigène | Magnétisme énergétique |
---|---|
Flux vital (marraku) | Circulation énergétique |
Souffle et intention | Canalisation et transmission |
Esprit déplacé (kurunpa) | Déséquilibre psycho-énergétique |
Harmonisation corps-esprit-Terre | Thérapie intégrative corps-émotions-énergie |
Ces parallèles montrent que le magnétisme est une expérience universelle du vivant, une capacité humaine ancestrale à ressentir, transmettre et harmoniser.
4️⃣ Une reconnaissance moderne
Depuis les années 2000, les Ngangkari sont reconnus officiellement par certaines institutions australiennes de santé.
Ils collaborent dans les hôpitaux du Territoire du Nord et du Sud avec des équipes médicales, notamment pour la gestion de la douleur, du traumatisme et du stress post-traumatique.
Le gouvernement australien reconnaît leur rôle dans le bien-être communautaire et la santé mentale autochtone (Australian Indigenous HealthInfoNet, 2015). Cette reconnaissance souligne la valeur d’un soin énergétique inscrit dans une éthique, une tradition et une observation des effets réels.
5️⃣ Une inspiration respectueuse pour la pratique contemporaine
Pour Philippe Barrau, ces traditions inspirent non pas un mimétisme, mais une résonance :
- L’écoute du corps comme boussole.
- La simplicité du geste, centré sur la présence.
- La conscience que soigner, c’est d’abord relier.
“Le magnétisme énergétique, comme la tradition aborigène, invite à reconnaître la sagesse du corps et à redonner place à ce qui circule.”
Résumé
Les chamans aborigènes d’Australie, les Ngangkari, ont transmis depuis des millénaires une compréhension subtile du soin par l’énergie. Leur approche rejoint par de nombreux aspects le magnétisme énergétique contemporain : perception du flux vital, intention apaisante, lien entre corps, esprit et environnement.
Ces traditions rappellent que le soin énergétique n’est pas une invention moderne, mais une expression universelle de la relation entre conscience et vitalité.
🔗 Pour aller plus loin
- Le magnétisme énergétique – une approche du vivant
- La thérapie psycho-énergétique et les émotions
- retrouver tous mes articles